Stade 1
Il s'agit du stade léger.
La maladie est diagnostiquée, се qui marque une différence fondamentale avec le stade précédent.
Ici, le VEMS est supérieur ou égal à 80% du volume pulmonaire mobilisable maximal.
Dans la vie de tous les jours, le patient n'est pas à proprement parler affaibli.
Les difficultés peuvent en revanche apparaître lors d'efforts conséquents.
Au stade 1 de la BPCO, un traitement peut être envisagé.
Stade 2
On parle ici d'un stade modéré.
Certains symptômes chroniques peuvent apparaître.
La VEMS est comprise entre 50 et 80% du volume pulmonaire mobilisable maximal.
Il est ici plus compliqué de faire entrer dans le poumon la quantité d'air suffisante au bon fonctionnement du corps.
A l'expiration, l'air éprouve des difficultés à sortir des alvéoles: les poumons restent trop pleins.
Il est alors de plus en plus compliqué pour l'air d'y pénétrer, et ainsi de renouveler l'oxygène dans le sang.
L'essoufflement devient de plus en plus problématique.
Il survient au cours d'actions quotidiennes anodines comme, par exemple, monter un escalier.
En cas de rhume ou d'infection respiratoire, plusieurs semaines peuvent être nécessaires pour récupérer totalement.
Stade 3
Il s'agit ici du stade sévère de la maladie.
La VEMS est comprise entre 30 et 50% du volume pulmonaire mobilisable maximal.
La baisse des capacités physiques est ici évidente, et le besoin de reprendre son souffle très fréquent, même dans le cas de simples actions.
Le calibre des bronches est très rétréci.
On peut parler d'un véritable handicap respiratoire.
Stade 4
C'est le stade très sévère du BPCO.
La VEMS est inférieure à 30% du volume pulmonaire mobilisable maximal.
Dans ce cas, la vie quotidienne du malade est très altérée.
Des gestes très simples, comme s'habiller ou se déshabiller, deviennent difficiles à réaliser.
II n'est plus question d'aller travailler.
L'évolution du stade 4 conduit à une insuffisance respiratoire (dernier stade ou stade terminal de la BPCO).
Le corps ne peut plus à lui seul assurer une oxygénation suffisante de l'organisme.
Cette insuffisance respiratoire se traduit notamment par l'apparition d'une cyanose: l'extrémité des doigts et des lèvres se teinte de bleu.
Dans plus d'un cas sur deux, la personne qui souffre d'insuffisance respiratoire doit recourir à l'oxygénothérapie de longue durée (OLD), pour pallier le déficit d'oxygène.
Ce traitement est loin d'être anodin pour le patient.
Pour que des améliorations apparaissent, l'oxygénothérapie doit être pratiquée quotidiennement, durant 15 heures au minimum.
Si les contraintes sont importantes et chronophages, l'oxygénothérapie permet d'améliorer de façon significative la vie de la personne qui en bénéficie.
Le corps de celle-ci reçoit ainsi la juste quantité d'oxygène dont il a besoin, et la sensation d'essoufflement disparaît.
Un bienfait loin d'être négligeable, même si l'oxygénothérapie ne permet pas de guérir ou de ralentir l'évolution de la BPCO.
Il existe plusieurs modes d'administration.
Récemment, des moyens peu encombrants pour délivrer de l'oxygène se sont développés (pour une durée limitée dans le temps bien entendu).
Cela permet au patient de continuer à sortir fréquemment de son domicile, et de maintenir un lien social avec son entourage.
Un atout très important pour le moral et l'équilibre psychologique.
Avoir recours à l'OLD nécessite de tenir compte de certaines précautions d'usage.
Il convient par exemple de ne jamais approcher la source d'oxygène d'une matière combustible.
Fumer à proximité de celle-ci (c'est-à-dire dans la même pièce) | est totalement prohibé.